Exploitation

Une production artisanale et sans impact environnemental

Une production d’or par des techniques propres et une filière directe

L’or utilisé est de « l’or naturel de Suisse ». Il est produit par une entreprise suisse romande Australp SARL.

Par ce label, il est certifié que le métal utilisé est issu du sol et du sous-sol suisses,
par des techniques non-polluantes et que le métal n’a jamais servi ni été fondu avant son usage final en bijouterie.

L’étape de concentration initiale

Production de sables et graviers

Production d’or artisanale en rivière à Genève.
Couche de graviers aurifères du Rhône sur les alluvions glaciaires.
Les alluvions aurifères sont extraites et transportées par camion en gravière.
Les graviers sont séparés des sables aurifères et utilisés pour fabriquer les bétons.
Les sables séparés des graviers sont transportés sur des rampes appelées « sluice » où l’or reste piégé.
Ce sable lavé en gravière et destiné à la fabrication de béton représente près de 15'000 tonnes. De celui-ci ont pu être extraites près d'un demi-million de paillettes totalisant environ 60 grammes d'or.

Ce sable lavé en gravière et destiné à la fabrication de béton représente près de 15'000 tonnes. De celui-ci ont pu être extraites près d'un demi-million de paillettes totalisant environ 60 grammes d'or.

concentration secondaire

Concentration des
sables lourds aurifères

Concentration de l’or dans une batée sans concentration préalable au sluice.
Concentration des sables aurifères issus des sluices avec un concentrateur.
Tri final manuel à la batée de l’or issu du concentrateur
Concentration finale de l’or. Résultat de quelques mois de production.

Dernière étape:

Concentration finale et
purification des paillettes d’or

Les lots d’or produits sont pesés puis sont contrôlés pour enlever les impuretés.
Tamisage manuel et tri optique des paillettes au microscope.
Les belles paillettes sont séparées.
Les petites paillettes et la poudre ultrafine sont ensuite nettoyées à chaud pour obtenir une qualité finale où il ne reste plus que l’or et l’argent.
Paillettes prêtes pour la fonte.

Historique de l’exploitation de l’or dans la région

Historiquement, l’or a été récupéré des cours d’eau genevois depuis très longtemps (Arve, Rhône, Allondon, etc.). Les Helvètes orpaillaient très probablement dans la région à l’époque romaine et bien avant. Les plus vieux écrits historiques mentionnent des concessions pour or accordées dans le Rhône à Chancy-Pougny (en 1397), à Carouge dans la plaine de l’Aire et de l’Arve (en 1471). Bien que l’orpaillage n’ait jamais cessé, son activité est que peu documentée car il s’agissait surtout d’une activité secondaire des paysans durant la saison d’hiver.

Quelques entreprises dans la région de Genève ont été menées en 1930-1931 par le Pr. Louis Duparc à l’Université of Genève. Les résultats de prospections ont été assemblés en un mémoire après le décès du professeur en 1932 et publiés en 1936 par Jean-Jacques Pittard, un de ses assistants. Les recherches portaient sur l’Allondon et les teneurs en or ont été mesurées sur de petites quantités d’alluvion.

Le potentiel de la région a été évalué dès 2002 par Pierre-Alain Wülser, ce qui a conduit à des tests de production dès 2014. Les teneurs en or des graviers ont ainsi pu été mesurées et vérifiées sur de large échantillons et avec des techniques modernes. Cela a conduit au démarrage d’une modeste production d’or en coproduit des sables par la société Australp SARL, tout en continuant des recherches sur la géologie locale. Cette production d’or est actuellement unique en Suisse.

 

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